(Commentaire) – Le Premier Ministre Ousmane Sonko a posé les bons mots sur un vrai malaise. Trop de structures publiques souffrent d’un mal silencieux : des représentants mal choisis, des conseils mal préparés, des décisions sans suivi, des mandats expirés qui traînent.
Résultat : inefficacité, manque de transparence, mauvaise gouvernance.
Mais hier, en Conseil des ministres, il a haussé le ton. Il a exigé que ça change, et vite. Il a demandé aux ministres de revoir, sans délai, la composition des organes délibérants et de veiller, cette fois, à mettre les hommes et les femmes qu’il faut, là où il faut.
Des profils compétents, capables d’apporter de la valeur, et non de meubler des fauteuils.
Ce genre de discours, ferme et responsable, mérite d’être salué. Car le courage politique, c’est aussi ça : reconnaître les erreurs, refuser les compromis douteux, et agir. Oui, le message est passé.
Et oui, il faut encourager le Premier Ministre à persévérer sur cette voie.
Parce que le Sénégal mérite un secteur public qui fonctionne, avec rigueur, compétence et sens du devoir.
BKD…