Victimes d’inondations : ne les laissons pas couler dans l’oubli(Par Boubacar Kambel DIENG)

« LA CHRONIQUE DU DIMANCHE DE BKD » (8ᵉ Numéro – 17 août 2025)

Cette semaine, les pluies ont frappé avec une intensité qui dépasse la simple saison des averses.
Elles ont inondé des rues, englouti des maisons, effacé en quelques heures des années d’efforts, et transformé le quotidien de milliers de nos concitoyens en un véritable calvaire.

À toutes celles et ceux qui vivent ces instants de désarroi, je veux dire ma profonde solidarité. Nous voyons vos nuits sans sommeil, vos enfants déplacés, vos biens perdus, vos espoirs trempés.

Mais la pluie ne doit pas seulement révéler notre vulnérabilité ; elle doit réveiller notre humanité.

Pour nous, qui sommes épargnés, la solidarité ne peut se limiter à un mot : elle doit se traduire par des actes concrets. Offrir un abri, partager un repas, prêter un vêtement sec ou simplement prêter une oreille compatissante.
Parfois, un geste simple peut alléger un fardeau immense.

Pour les autorités compétentes, la solidarité doit rimer avec anticipation et réactivité : sécuriser les zones à risque, assurer un drainage efficace, organiser les secours, et surtout, être présents sur le terrain pour écouter et accompagner.
La communication seule ne suffit pas ; la présence et l’action changent tout.

Et pour les victimes, aussi douloureux que cela soit, la force réside dans la patience et l’unité.
Garder espoir, éviter les divisions, s’entraider entre voisins, se soutenir moralement et matériellement.

Dans ces moments, chaque main tendue entre sinistrés est une victoire sur l’adversité.

Car, face aux eaux qui montent, la seule digue vraiment infranchissable, c’est celle que nous érigeons ensemble : la solidarité.

BKD…